VISITE 2
Je marchais derrière Vladimir. Tout à coup il se tourne et se met à rire:
—Yogashira dit il en rigolant. “Voilà qu’il nous visite!”.
Nous rions tous.
Lorsque je suis entré dans Sa zone de travail, comme on dit, je suis “tomber de plomb” en Lui et me suis dissoute.
Je me souvenant de Yamamuto. Il me semblait avoir quelque chose en commun avec Yogashira.
Je décrivais des cercles, m’arrêtais, parlais avec Lui, m’amusais… J’avais la sensation de visiter un très bon ami, au retour d’un voyage long et épuisant. Je me plaignais, bougonnais simplement, en Lui racontant que les moustiques, me fatiguaient, l’histoire des fourmis qui battaient des pattes, et comment je n’ai pu pas devenir la Bruce Lee du karaté… Lui écoutait et riait avec bonté. À la fin, après m’être déchargée et rassurée, je Lui ai demandé la permission pour… nager dans Son site de pouvoir. Ce qu’Il m’accorda. Alors, ayant sorti à nage de l'anahâta vers l’arrière, je nageais sur le dos pour longtemps, comme dans la mer.
Vladimir se rapprocha:
—As-tu lié amitié avec Yogashira? Comment te semble–t-il?
—Il est drôle!—répondis-je sans réfléchir.
—Je n’ai jamais perçu Yogashira drôle —remarqua Katia étonnée—. A mon avis c’est tout le contraire, Il est très sérieux.
Vladimir souriait.
—Allons nous maintenant apprendre la méditation qui à pour titre; “Le Temple”. Éprouvons à l’arrière de nos corps le dôme d’un Temple géant et remplissons-le de nous mêmes.
“Ensuite remplissons la part du Temple progressivement vers le bas du dôme. Celle-ci étant beaucoup plus grande. Nous pouvons y nager avec les bras de la conscience… Pour finir, remplissons le Temple entière.
“Mais le Temple est trop grand! —dit Vladimir—. Il est possible de ne pas arriver à le remplir au premier essai. Alors, effectue la méditation plusieurs fois. Merci pour de tels efforts, la “masse” de la conscience grandira progressivement, c’est la même “cristallisation” de la conscience, dont parle Gurdjíeff.
“Avec le tout il faudra prendre en compte que la “cristallisation” sera bienfaisante, á condition de la faire dans les éons (ou plans) les plus subtils. Dans le cas contraire, où la conscience n’est pas raffinée, où l’on demeure dans les émotions grossières et négatives, et de telles tentatives causeront, dommage et gâteront le destin.
“ Et lorsque nous aurons appris à remplir tout le volume du Temple viendra la possibilité de nous plonger plus profondément encore, dans le “Subtemple”.
“Tout cela peut être mené à terme, avec le seul usage des bras de la conscience. Avec son aide il faut apprendre à se déplacer en les éons de l’absolu multidimensionnel. Cette technique est appelée brachial. C’est ainsi qu’on appelle en zoologie la façon de se déplacer de quelques singes par les coupes des arbres, en usant presque exclusivement ses bras.
“Si nous effectuons le tout correctement, nous rencontrerons la Lumière Divine, qui est semblable au feu dans le “Subtemple”. C’est le plan primordial du Spirit Saint (ou Brahman). Maintenant, en nous unissant avec Lui, étudions Son Infinitude et devrions obtenir que cet état soit stable.
Je nageais dans la Lumière blanche subtile… par le régal Suprême…, je me déplaçais et me dissolvais…
Vladimir recommença à dire quelque chose. Il était assis tout près, appuyé contre un pin, et nous regardait. De mon côté paresseusement je tendais l’oreille pour écouter ce qu’il disait.
—…on peut laisser pénétrer la chanson d’un merle dans le svadhisthana et l’éprouver…
Mais le merle continuait de chanter. Alors, je décidais à ce moment de faire de jouir de la méditation du Temple et de faire l’exercice après. Vladimir parla, comme pour empêcher ma totale déconnection. Alors, avec grand-peine, je suis revenue vers lui en restant partiellement en méditation.
—Pour un développement correct du hara, le pouvoir doit être subtil et non pas grossier.
Je pensais que tout cela était clair pour moi et le noterais par la suite. Je me suis unie heureuse avec Yogashira.
En sourirent, Vladimir, me dit:
—Yogashira veut te faire rire. Il met Ses Bras depuis le Temple dans ton corps. Il veut qu’au travers de cela tu Lui épreuves.
J'ai vu comment Yogashira le faisait et comment c’était drôle en l’observant de l’extérieur. Alors, je me suis mise à rire.
—Vois-tu comment Dieu t'aime? —ajoute Vladimir.
Après quelques instants, il recommença à parler:
—Dans le futur, tu pourras continuer cette méditation de la façon suivante: prenons le Temple dans chaque main et, avec le cœur spirituel, plongeons dans la profondeur de l’espace multidimensionnel entre ceux-ci…
Ainsi j’ai médité, comme bon m’a semblé, pendent un temps infiniment long, jusqu’au moment où je sentis mes jambes doubler et non pouvais maintenir mon corps débout. Pourrait-on se coucher sur une téléga* et repartir chez nous, afin de finir correctement la journée!
Mais le train électrique a été notre téléga.
* Une voiture russe ancienne (note du traducteur).
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Le Temple
Je marchais derrière Vladimir. Tout à coup il se tourne et se met à rire:
—Yogashira dit il en rigolant. “Voilà qu’il nous visite!”.
Nous rions tous.
Lorsque je suis entré dans Sa zone de travail, comme on dit, je suis “tomber de plomb” en Lui et me suis dissoute.
Je me souvenant de Yamamuto. Il me semblait avoir quelque chose en commun avec Yogashira.
Je décrivais des cercles, m’arrêtais, parlais avec Lui, m’amusais… J’avais la sensation de visiter un très bon ami, au retour d’un voyage long et épuisant. Je me plaignais, bougonnais simplement, en Lui racontant que les moustiques, me fatiguaient, l’histoire des fourmis qui battaient des pattes, et comment je n’ai pu pas devenir la Bruce Lee du karaté… Lui écoutait et riait avec bonté. À la fin, après m’être déchargée et rassurée, je Lui ai demandé la permission pour… nager dans Son site de pouvoir. Ce qu’Il m’accorda. Alors, ayant sorti à nage de l'anahâta vers l’arrière, je nageais sur le dos pour longtemps, comme dans la mer.
Vladimir se rapprocha:
—As-tu lié amitié avec Yogashira? Comment te semble–t-il?
—Il est drôle!—répondis-je sans réfléchir.
—Je n’ai jamais perçu Yogashira drôle —remarqua Katia étonnée—. A mon avis c’est tout le contraire, Il est très sérieux.
Vladimir souriait.
—Allons nous maintenant apprendre la méditation qui à pour titre; “Le Temple”. Éprouvons à l’arrière de nos corps le dôme d’un Temple géant et remplissons-le de nous mêmes.
“Ensuite remplissons la part du Temple progressivement vers le bas du dôme. Celle-ci étant beaucoup plus grande. Nous pouvons y nager avec les bras de la conscience… Pour finir, remplissons le Temple entière.
“Mais le Temple est trop grand! —dit Vladimir—. Il est possible de ne pas arriver à le remplir au premier essai. Alors, effectue la méditation plusieurs fois. Merci pour de tels efforts, la “masse” de la conscience grandira progressivement, c’est la même “cristallisation” de la conscience, dont parle Gurdjíeff.
“Avec le tout il faudra prendre en compte que la “cristallisation” sera bienfaisante, á condition de la faire dans les éons (ou plans) les plus subtils. Dans le cas contraire, où la conscience n’est pas raffinée, où l’on demeure dans les émotions grossières et négatives, et de telles tentatives causeront, dommage et gâteront le destin.
“ Et lorsque nous aurons appris à remplir tout le volume du Temple viendra la possibilité de nous plonger plus profondément encore, dans le “Subtemple”.
“Tout cela peut être mené à terme, avec le seul usage des bras de la conscience. Avec son aide il faut apprendre à se déplacer en les éons de l’absolu multidimensionnel. Cette technique est appelée brachial. C’est ainsi qu’on appelle en zoologie la façon de se déplacer de quelques singes par les coupes des arbres, en usant presque exclusivement ses bras.
“Si nous effectuons le tout correctement, nous rencontrerons la Lumière Divine, qui est semblable au feu dans le “Subtemple”. C’est le plan primordial du Spirit Saint (ou Brahman). Maintenant, en nous unissant avec Lui, étudions Son Infinitude et devrions obtenir que cet état soit stable.
Je nageais dans la Lumière blanche subtile… par le régal Suprême…, je me déplaçais et me dissolvais…
Vladimir recommença à dire quelque chose. Il était assis tout près, appuyé contre un pin, et nous regardait. De mon côté paresseusement je tendais l’oreille pour écouter ce qu’il disait.
—…on peut laisser pénétrer la chanson d’un merle dans le svadhisthana et l’éprouver…
Mais le merle continuait de chanter. Alors, je décidais à ce moment de faire de jouir de la méditation du Temple et de faire l’exercice après. Vladimir parla, comme pour empêcher ma totale déconnection. Alors, avec grand-peine, je suis revenue vers lui en restant partiellement en méditation.
—Pour un développement correct du hara, le pouvoir doit être subtil et non pas grossier.
Je pensais que tout cela était clair pour moi et le noterais par la suite. Je me suis unie heureuse avec Yogashira.
En sourirent, Vladimir, me dit:
—Yogashira veut te faire rire. Il met Ses Bras depuis le Temple dans ton corps. Il veut qu’au travers de cela tu Lui épreuves.
J'ai vu comment Yogashira le faisait et comment c’était drôle en l’observant de l’extérieur. Alors, je me suis mise à rire.
—Vois-tu comment Dieu t'aime? —ajoute Vladimir.
Après quelques instants, il recommença à parler:
—Dans le futur, tu pourras continuer cette méditation de la façon suivante: prenons le Temple dans chaque main et, avec le cœur spirituel, plongeons dans la profondeur de l’espace multidimensionnel entre ceux-ci…
Ainsi j’ai médité, comme bon m’a semblé, pendent un temps infiniment long, jusqu’au moment où je sentis mes jambes doubler et non pouvais maintenir mon corps débout. Pourrait-on se coucher sur une téléga* et repartir chez nous, afin de finir correctement la journée!
Mais le train électrique a été notre téléga.
* Une voiture russe ancienne (note du traducteur).
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