VISITE 2
Saut à l'Abîme

        Aujourd'hui nos visitons Ptahotep et Jésus.
        Vladimir par une deuxième fois me demanda si´j’avais peur devant l’effrayant “tribunal du Christ”.
        Je ris! Comment puis-je craindre Celui Qui nous aime tant!?
        Après tout, j’avais l’espoir qu’Il n'eût rien à me reprocher.
        J’étais gai, comme pour la préparation d’une fête, d’une rencontre très plaisante! Et dans cette émotion merveilleuse, j’ai regardé les autres, pour voir s’ils ressentaient la même chose. Mais non, ils discutaient tranquillement, en souriant et en demeurant, comme toujours, dans un état pacifique et plein d’harmonie.
        La joie augmentait progressivement et me remplissait “jusqu'à la coronille”.
        Nous nous rapprochons de la zone de travail de Ptahotep.
        La méditation que je devais savoir s'appelait “Saut à l'abîme”.
        Dans ce site de pouvoir, destiné spécialement à ce travail, je devais debout adosser mon dos au bord d'un abîme, et ensuite “sauter” depuis l'anahâta par derrière et en bas dans l'Infinitude de la Lumière Divine, me dissoudre en Celle-ci, arriver à me confondre avec Celle-ci. Ensuite, je devais, restaurer ma forme anthropomorphe de la conscience, et placer mon corps matériel en face comme dans un plat.
        Vladimir m'a également expliqué d’autres détails de cette méditation et m’a proposé de sauter dans l'abîme.
        J'ai sauté…
        Et je me suis trouvé dans l'Océan du Feu Divin!
        Pourtant, ce Feu ne brûlait pas, il était L’Amour!
        On pouvait se dissoudre en Lui… ou nager, en se déplaçant avec l'aide des bras de la conscience!
        J’étais entourée d’un immense Espace plein de la Conscience, Qui avait la couleur d'une flamme claire.
        J'ai voulu savoir Sa limite, mais il n'avait aucune limite à Son Immensité!
        Alors j'ai décidé de me dissoudre complètement et disparaître.
        Mais Vladimir, remarquant ce que j’était en train de faire, il ne me l'a pas permis:
        —Parfait! Très bien fait! Mais avant que tu te fatigues, fais la méditation “Plat”!
        Alors, de moi même comme conscience, j'ai formé derrière mon corps matériel une figure humaine géante. En comparant avec celle-ci, mon corps était maintenant infiniment petit et je l'ai placé sur un plat d'argent que j'ai visualisé.
        Je l'ai très bien fait, mais je me suis ennuyée bientôt d'être dans cet état. Et je me suis alors plongée à nouveau dans l'Océan de Feu.
         —Excellent! —a dit Vladimir, en m'invitant à revenir au monde matériel—. L'unique observation et recommandation pour le futur est que tu ne dois jamais fermer les yeux de ton corps matériel pour faire ce type de méditations!
        —Une fois, il y a déjà longtemps, il avait commencé à raconter— alors que je n'avais pas encore l’expérience suffisante de la reconnaissance des personnes selon leurs capacités intellectuelles, et que j’agissais d'enseigner l'art de la méditation à une jeune femme biologiste comme moi. Pour cela, nous avons dû nous rendre aux sites de pouvoir éloignés par une autoroute étroite et plein de trafic. En aucune façon cette femme ne voulait se conformer à méditer avec les yeux ouverts! Alors, deux ou trois fois j'ai dû l'enlever des roues de camions qui l’auraient écrasée. Malgré tout, elle n'a pas appris ce que je lui avais demandé.
        “Ensuite elle attrape la grippe et a déclaré avoir souffert pendant cette maladie, de tous les péchés de l'humanité! Regardez quelles formes bizarres de la vanité et de l'arrogance existent! J'ai dû la séparer de notre travail.
        “Je répéterai encore une autre fois que nous devons absolument apprendre à méditer avec les yeux ouverts.
        “D'abord, si nous fermons les yeux, “nous nous oublions” facilement et commençons à fantasmer depuis le chakra ajña au lieu de réaliser travail méditatif, réellement efficace.
        “Secondement, toujours maintenir la conduite appropriée dans le monde de la prakriti, c'est-à-dire, de la matière. Je l'ai déjà illustré avec un exemple. Mais nous pouvons penser à d'autres situations semblables.
        “En méditant avec la part majeure de la conscience, nous réalisons quelques actions dans les dimensions spatiales subtilisâmes. Pourtant, pour le réaliser, nous devons laisser dans le corps matériel cette part de la conscience, c'est-à-dire, de nous, nécessaire afin de bien s'orienter entre les objets matériels et garantir la sécurité du corps et de ceux des collègues.
        Lorsque je ne fermais pas les yeux, ce n’était pas difficile pour moi de contrôler simultanément les deux situations: demeurer dans l'Océan de la Conscience Divine et à la fois me fixer en tout ce qu’arrivait autour de mon corps, jusqu'au tas de terre et des pierres sous mes pieds.
        Vladimir proposa, si je n'ai pas été très fatiguée, de marcher, en méditant, jusqu'à la limite la plus reculée du site de pouvoir, ou à quelques cent mètres. Je n'étais pas fatiguée et, par goût j'ai poursuivis le travail.
        J'arrivais à tout effectuer avec facilité.
        J'ai ressenti que tous étaient satisfait de moi.
        Et voyaient la même chose que moi!
        Vladimir s’est écrié heureux:
        —Il y a un certain temps, avant que tu apparusses entre nous, nous sommes allés des dizaines de fois en ce lieu pour dominer cette méditation! Mais pour toi, il a suffit visiter ce lieu seulement une fois!
        “Comment cela a-t-il été suffisant?”, ai-je pensé. “Parce que nous n'avions pas beaucoup de temps ou parce que je l'ai réellement bien effectué? C’est la raison de ma progression rapide? Donc, ce ne peut être que mieux que les autres!”. Je me suis perdue en conjectures.
        —Pourquoi que pour moi une fois a été suffisant? —ai-je demandé presque indignée.
        —Parce que tu déjà le sais faire! C’est l’expérience de tes incarnations passées! —Vladimir rit.
        Tous les autres ont rit également. Je me justifiais en disant que j'avais peur de la fierté.
        —C’est correct! Mais il faut trouver et connaître le propre lieu dans le Procès Évolutif —a commencé à m’expliquer Vladimir—. Alors les fondements de la fierté n'apparaîtront jamais. Cependant, cette recommandation sera appropriée seulement à toi, une personne déjà spirituellement bien développée, qui possède de plus un bon intellect.
        Vladimir poursuivit ce thème depuis un autre point de départ:
        —Comment nous percevions nous avant comme corps. Et même l’intérieur de nos corps, nous habitons dans l’un ou l’autre chakra. Avec ces paroles, nous étions beaucoup plus petits que nos corps.
        “Maintenant, et ce depuis l'état de dissolution dans l'Océan de l'Absolu, nous pouvons nous percevoir mainte fois plus grands que nous-mêmes si bien que quelques fois, nous ne rencontrons pas les limites de nos corps. Ceux-ci en se comparants avec les nouvelles dimensions de la conscience se voient tellement petits.
        “Méditons. Combien de fois chacun de nous a été plus grande que son corps matériel, en milliers, millions de fois?
        “Car maintenant nous habitons la majorité de nous mêmes en dehors de nos corps et déjà nous ne pouvons plus rentrer en ceux-ci!
        “Le corps peut mourir, mais je reste! Je peux maintenant exister pleinement sans celui-ci!
        “Ayant un corps matériel, c'est-à-dire, qu’étant incarné, j’étudie et je commence à rendre habitable pour moi le monde immatériel à l’intérieur de l'Absolu infini.
        “Après tout, nous avons besoin nos corps! Ceux-ci nous servent pour continuer à nous développer! Donc, le développement est pratiquement infini! Personne ne doit croire qu'il soit arrivé à la totalité de sa Perfection! Penser ainsi serait une erreur et un manquement de la connaissance philosophique.
        “Le corps est une “fabrique” qui produit l'énergie et qui s'use, entre autres choses, pour la formation et la croissance de l'âme ou la conscience. Nous obtenons cette énergie en mangeant les nourritures sàttvicas communes. Ces nourritures se transforment —dans le système digestif du corps— dans l'énergie, que nous employons pour la croissance de la conscience. Je répète que le corps est une “fabrique” de l'énergie pour la croissance de la conscience ou âme!
        “Pour une personne ordinaire la mort de son corps est un catastrophe. Surgit alors la perplexité: comment ferais je sans celui-ci? Telle personne peut entrer de nouveau dans son corps, le traverser, mais il ne peut pas s'unir avec celui-ci, se tenir là. La possibilité de se cacher dans le corps a disparu! Une telle âme panique!
        “En revanche, nous avons maintenant la possibilité de modeler la mort de notre propre corps et de nous préparer, d'avance.
        “De plus, nous pouvons essayer “de nous mettre” en synergie, avec la conscience entière, dans notre propre corps et nous rendre compte de que cela est impossible! N'entrons pas là, puisque nous sommes beaucoup plus grands que notre corps!
        “Voilà la Liberté, libération du monde matériel!
        “Nous pouvons convertir facilement nos bras de la conscience en des ailes et voler! Mais ce n'est pas le principal. Il est bon voler parfois en éprouvant la totale libération du monde matériel! Cependant, notre But est “autrui”, il est nous faut s’unir avec le Créateur afin d’aider les autres!
        “Et je répète encore une fois que pendant de tels vols, et pendant presque toutes les méditations, il faut maintenir les yeux du corps ouverts, pour pouvoir percevoir non seulement tous les éons* avec lesquels travaillons en ce moment-là, mais aussi le plan matériel.
        Lorsque nous arrivons enfin en marge du site de pouvoir, Vladimir propose une autre méditation. Il faudrait imaginer notre propre corps inséré dans le mur intérieur d'un volcan, dans sa partie la plus grande, le dos au cratère, et sauter depuis l'anahâta en sa profondeur.
        J'ai essayé et d'immédiat je me suis plainte de manquer d'espace. Alors, que dans les méditations antérieures, je pouvais me développer “jusqu’à l'âme demandait”, mais ici, j’étais limitée par le cratère du volcan. Vladimir m'a loué ses sensations.



Il est le même que les plans ou couches de la multi-dimensionnalité (note du traducteur).

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